Appel à questions autour d'Overture Maps

En décembre dernier, la communauté autour d’OSM-fr avait discuté autour d’Overture Maps, dont le compte-rendu est en ligne.

L’association OpenStreetMap France est membre du CNIG au titre des associations. Dans ce cadre, nous sommes invités à participer très prochainement à une réunion dédiée à Overture Maps, avec une personne représentant la fondation.

Avec @vdct, nous proposons de collecter les questions qui pourrraient être évoquées pendant cette réunion, notamment pour mieux comprendre ce qui s’annonce dans le monde de la cartographie.

Rendez-vous sur la page collaborative pour dresser une liste de ces points à aborder.

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Une action concertée de communication, à destination des communautés ?

Pas idée du niveau de concertation non : au CNIG c’est ESRI qui portera la voix d’Overture.
Mais in fine 2 occasions de parler d’Overture, ça oui. Rien n’empêche de s’appuyer sur les mêmes questions recensées ici pour les porter lors des 2 réunions :wink:

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oui avoir bien ces 2 moments en vue :slight_smile:

Et comparer les réponses ensuite hihihi !

Le point qui m’a le plus « alerté » dans l’article sur [Traduction] "OpenStreeMap a des ennuis", article de Pieter Vander Vennet c’est bien la question de la fragmentation et l’invisibilisation de la communauté OSM.
Je suis persuadé que ce qui a le plus de valeurs c’est les communautés OSM et cela m’étonnerait bien que des entreprises comme cefacebook, microsoft, tomtom… n’aient pas identifiées cette valeur et donc au fait de se « l’accaparer » (ce qui est normal dans leur manière de travailler / mais peut-être que leur vision change et qu’elles peuvent imaginer collaborer mais hum, j’avoue ne pas y croire)

Oh ?

Il sont de la partie dans Overture ou simple consommateur ?
Pourquoi ESRI apporte ce sujet au CNIG ?

C’est de plus en plus nébuleux ce truc.

ils sont général members d’overture maps

C’est le contraire : c’est une initiative du CNIG

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C’est l’initiative de quelqu’un au CNIG… qui ?

Je ne vois pas « le CNIG » s’auto-saisir de ça sans qu’on l’y pousse…

Je pense avoir compris que la question de ce que va être Overture Maps interroge les membres du CNIG, qui sont tous des acteurs de la donnée géographique, et se demandent ce qui va se jouer avec ce nouvel arrivant.
En particulier parce que la donnée OSM a souvent été évoquée, notamment pour participer à alimenter l’opendata des collectivités par exemple, mais avec plein d’interrogations sur les licences (ils aimeraient une licence type Licence Ouverte / BSD). Overture Maps pourrait être une opportunité pour bénéficier de données collaboratives (= travail gratuit) dans un esprit « on donne aux entreprises pour qu’elles fassent du commerce de cette donnée sans mécanisme de reversement des améliorations au pot commun (= Licence Ouverte) » poussé par l’union européenne…

L’interrogation est surtout « comment je peux utiliser ça sans contrainte en retour »

Oui, maintenant que des centaines de milliers de bénévoles ont constitué la donnée… tout le monde voudrait bien l’exploiter, sans retour bien sûr.

Et oui… car licence sans partage à l’identique… CQFD

On entend aussi leur gourmandise pour la mise à jour de la donnée, vaste sujet de hantise des organismes mainteneurs de données fermées qui n’ont pas réussi à profiter de l’aubaine « web 2.0 » :wink:

Mais voir arriver l’apprentissage automatique dans la danse, sans que les licences ne protègent clairement contre leur usage, ça annonce quelque chose de complexe.
Car rien n’interdit de prendre de la donnée sous licence ODbL, d’entraîner un réseau de neurones qui produit une donnée semblable, et de mettre sous licence fermée (comme la Licence Ouverte :wink: ) les données produites par le réseau de neurones…

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Certes, mais produire une base de données factices ce n’est pas trop ce qu’on cherche dans le commun… ne nous éparpillons pas (trop).

C’est d’ailleurs un sujet de réflexion à ouvrir (pas dans cette discussion) à propos des photos de terrain pour Panoramax.

Pour moi, c’est tout de même un risque dans le cadre d’Overture Maps, où ils pourraient utiliser les orthophotos et toutes les données vectorielles partielles là où la donnée OSM n’est pas de grande qualité (là où il y a peu de contributeurs et contributrices), pour produire de la donnée de qualité.
Ou encore pour mettre à jour une donnée OSM vieillissante en utilisant pour l’entraînement plusieurs millésimes d’orthophotos et les données OSM.

Je pense qu’on s’approche de plus en plus d’un moment où le deep learning pourra faire ça.