Camping : taguer un périmètre ou un point?

Bonjour,
je suis confronté à un dilemme : faut-il taguer le périmètre ou créér un point « POI » dans le périmètre ???
Explications : le problème s’est posé pour la planification d’un voyage à vélo. Je voulais les emplacements de camping sur ma route. J’ai extrais les POI « camp site » et créé une couche sur QMapShack. - jusque là, tout va bien.
Mais les campings sont tagués de deux manières :

  • un périmètre + un POI tagué « tourism=camp_site » (en général placé à l’entrée)
  • un périmètre tagué « tourism=camp_site ».

Dans un cas (avec POI), c’est simple de travailler à la planification, dans le second… c’est la galère.

Par ailleurs, si j’ai un POI, mon gps peut le trouver (point GPS unique = waypoint) et router le parcours jusqu’à lui. Mais si c’est le périmètre qui est tagué… le gps ne le trouve pas (le périmètre est interprété comme une trace).

La question ne se pose pas pour une boulangerie (par exemple) : le périmètre est délimité par le bâtiment et on ajoute un point unique avec le bon attribut et tous les renseignements voulus (nom, horaires, accès handicapé…).

Je me pose la question suivante : quelle est la bonne stratégie pour cartographier ces éléments ?
Faut-il ajouter un POI à l’entrée du camping et lui transférer tous les attributs du périmètre ? Ou taguer le périmètre ? Ou les deux ???

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Comment, avec une requête overpass ?

Je ne connais pas cette application. Tu as un lien ?

Tu peux faire une requête overpass qui renvoie le centroïde du polygone.

Tout est possible :

  • Un nœud.
  • Un polygone.
  • Une relation avec tous les tags et mettre comme membre le polygone et le nœud.

Avoir l’emprise du camping me parait important.
Mais si on n’a pas le temps, avoir un nœud c’est déjà beaucoup.

Les POI sont extraits par une requête overpass.

Pour QMapShack, c’est un logiciel de cartographie open source qui tourne sous Linux (entre autres). Voici un lien intéressant pour comprendre ses possibilités : https://randocoq.fr/qmapshack/

Concernant l’objet tagué, j’ai bien compris qu’on pouvait taguer tout les objets de la carte. D’où le problème d’avoir une pratique homogène entre les différents contributeurs. En général l’emprise du camping est bien reportée (souvent importée à partir de données DGI). Mais selon le contributeur, les tags sont appliqués à l’emprise ou à un point isolé, souvent placé à l’intérieur de l’emprise.

La question portait plutôt sur les bonnes pratiques à adopter pour homogénéiser le référencement de ces hébergements.

Si tu le fais avec Overpass tu peux utiliser l’option « center » dans la commande « out », exemple.

Il existe aussi des extraits tout fait sur GpxFeed sur GitHub qui contiennent les contours et les points centroides. Il suffit de supprimer les contours dans QMS pour ne conserver que les points.

Je ne sais pas encore si il faut mettre les deux (la discussion le dira peut-être).

Mais quand il y a les deux il faut utiliser une relation pour éviter de dupliquer l’information (comme pour les limites administratives de communes par exemple)

Je crois avoir lu que normalement il ne doit y avoir qu’un objet possédant certains tags, peut importe que ce soit un point, une ligne (ou une surface), ou une relation. En d’autres thermes il y a un point ou une ligne(/surface) ou une relation.
Par exemple on ne va pas mettre un point « attraction touristique=oui + nom=Tour Eiffel » (je l’ai mis en français c’est plus simple) juste à côté du bâtiment de la tour

Je résume…

Pour extraire les données ponctuelles ou surfaciques et avoir un lat/lon unique avec overpass, on utilise « out center ».

Taguer en ponctuel ou surfacique dans OSM ?

  • le surfacique fournit plus d’information que le ponctuel (la surface, le périmètre) et on peut donc aussi déterminer l’importance d’un objet avec cela (petit ou grand camping, parking, bibliothèque ou boulangerie ?) → info que j’utilise dans le rendu FR, par exemple pour prioriser les parking
  • quand on ne peut pas déterminer la surface (ou qu’on n’a pas le temps ou l’envie pour contribuer avec ce niveau de détail), on peut utiliser juste un ponctuel
  • pour un bâtiment à usage unique, il vaut mieux mettre l’info sur le polygone que d’ajouter un nœud dedans (ex: la boulangerie qui occupe tout le bâtiment)
  • on ne met jamais les deux ponctuel + surfacique
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Merci, tu es bien plus clair et précis que moi

Merci à tous pour cette conversation constructive.
La réponse de cquest est très claire. Je la note parmi mes « bonnes pratiques » à appliquer impérativement.

J’espère que ça a fait avancer @le_schmilblick :wink:

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Il peut y avoir des expections où avoir les deux a un sens (mais à mon humble avis pas les campings), dans ce cas on contourne la restriction « un objet=une représentation » en créant une relation liant les deux, classiquement les relations de type boundary ont à la fois le multipolygone décrivant le contour (ça peut être plus simple) et le point « central », admin_centre ou label. par exemple les résidences si ont veut qu’elles soient correctement affichées et correctement délimités (utilisation par Nominatim).

Concernant les commerces, j’utilise le ponctuel.

  • Il permet de un alignement par rapport aux façades (par exemple à 2 m en retrait).
    La carte est ainsi plus lisible.
  • De le situer au plus près de l’entrée.
    Ça évite au calculateur d’itinéraire de nous guider du mauvais côté d’un grand bâtiment.

C’est aussi ma pratique actuelle. La boulangerie peut occuper tout le rez-de-chaussée sans occuper tout l’immeuble. Oui, bâtiment à usage multiple mais peut de gens pensent à vérifier s’il n’y a pas des habitations au-dessus (un seul commerce mais pas q’un commerce).

Et donc même pour des bâtiments à usage unique je conserve cette logique. POI/PDI veut dire Point of Interest / Point d’intérêt.

Il permet aussi de laisser le numéro de rue affiché : ceux qui utilisent du surfacique pour le commerce utilisent souvent aussi le surfacique pour le numéro. Non pas @cquest ;-).

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