Chemin fermé dans réserve naturelle à Strasbourg

Bonjour,

Depuis début 2022 la ville de Strasbourg a mis en place un nouveau plan de circulation dans la réserve naturelle de Neuhof-Illkirch. Cela passe notamment par la création de zones de quiétude avec fermeture définitive de chemins et sentiers. Ils sont physiquement barrés par des dizaines de troncs d’arbres + panneau d’information (quand il y en a…).

En allant me balader ce week-end, je me suis retrouvé face à un de ces chemins indiqué sur OSM mais qui sur le terrain n’était pas balisé comme fermé et j’ai donc du faire demi-tour après 500m.

Ma question est donc : comment taguer ces chemins fermés et interdits d’accès ?

  • Est-ce qu’il faut purement les supprimer étant donné que ce ne sont plus du tout des chemins ?
  • Est-ce qu’il faut les laisser en tant que ligne avec access=no ?
  • Ou bien, comme je l’ai vu tagué, supprimer la voie et ajouter une surface landuse=brownfield + was=highway=* ? Perso je trouve cette méthode longue et fastidieuse.
  • J’ai également vu le cas smoothness=impassable mais malheureusement le chemin reste encore visible sur les cartes.

Bref, l’idée est de ne pas orienter des marcheurs/joggeurs vers ces chemins, soit en les supprimant, soit en les masquant.

Merci pour vos conseils !

Lucas

access=no ?

Oui mais est-ce que ces chemins seront toujours visibles sur les cartes ? Perso quand je vois un chemin sur une carte, je ne me pose pas de question avant de l’emprunter.

En fait, les américains du Trails Working Group ont travaillé sur ces questions, ils ont convergé sur des choses avec des gestionnaires de chemins et des développeurs d’applis de rendu. Tu devrais pouvoir retrouver ça dans le wiki : United States/Trail Access Project - OpenStreetMap Wiki

1 Like

Si je peux donner mon point de vue si le chemin est barré avec des troncs d’arbre/des panneaux informant que c’est fermé etc d’ici qq semaines/mois la nature aura complètement repris ces droits et je vois pas l’intérêt d’avoir le sentier/chemin ancienne/obsolète et non entretenu dans une cartographie qui peut être mis à jour assez facilement.

Sur le terrain la finalité est qu’on ne peut pas y accéder, je vois plutôt un access=no comme une allée/chemin allant vers une habitation où il y aurait un portail à l’entrée des clôtures.

Sans compter que ça permettrait/profiterait de mettre à jour l’ensemble des chemins/sentiers accessibles en n’ayant pas une visibilité sur des chemins/sentiers qui sont impraticable ou fermés.

Un access=no ne garantie pas que quelqu’un peut s’aventurer ni vu ni connu.

Perso, sur le même cas à Toulouse j’ai supprimé le chemin parce que l’intention était clairement de le faire disparaître sur le terrain. En fait, je crois que tout dépend de la vitesse à laquelle la nature va reprendre ses droits : si trop lent, il y a un risque que le chemin soit recréé par un autre contributeur.

Normalement, tant que le chemin est visible et empruntable (règlementairement ou pas), sa place est sur OSM.
Néanmoins, si l’accès est interdit, il faut bien ajouter access=no et si, de plus, il y a des obstacles empêchant toute pénétration, ces derniers peuvent être cartographiés avec barrier=yes, et les précisions concernant la nature de l’obstacle.
Normalement, les obstacles apparaissent sur la carte osm.org (sauf s’ils sont trop particulier), et le tag d’accès est suffisant pour la totalité des routeurs.

Certes, il existe des rendus sur lesquels cela n’apparaitra pas (potentiellement même le osm.org), mais cela ne doit pas changer la manière de cartographier ce qu’il y a sur le terrain, car OSM est avant tout une base de données cartographiques, pas une carte (un rendu).

1 Like

Idem par chez moi dans le marais poitevin, cet été j’ai découvert un chemin que j’empruntais régulièrement à travers une réserve départementale, qui est totalement interdit (avec panneau de mise en garde de verbalisation)
Cela faisait quelques années que l’office de tourisme avait supprimé les randonnées fléchées qui y passais.
Je suis donc intéressé par comment « transformer » cette voie qui est surement vouée a disparaitre totalement dans quelques mois/années…
Dans mon idée avant suppression définitive sur OSM, j’attendais l’été prochain pour vérifier que l’interdiction y est encore présente et que ce n’est pas « temporaire ».

D’après le TWG, on est dans le cas A closed trail

For temporary closures:

highway=path
access=no

For trails that are permanently decommissioned, consider adding a lifecycle prefix to the highway=* key, such as closed:highway=path or abandoned:highway=path depending on the situation.

1 Like

J’aime bien la méthode du TWG indiquée par pyrog de faire ça en 2 temps :

  • Commencer par un highway=path+access=no
  • Attendre ~1 an et vérifier que la mairie ne change pas d’avis ou que l’usage ne fasse revenir le chemin à la vie de facto avec consentement tacite des instances officielles
  • convertir de highway=path à abandoned:highway=path pour signifier que la nature a repris ses droits est que cela n’a plus rien d’un chemin artificiel et pourquoi pas avec une note, un fixme, bref une indiquation qu’il faudra peut-être y revenir d’ici quelques années pour le supprimer définitivement.

cette méthode reste fastidieuse avec risque d’oubli, si une année est déjà passé depuis l’interdiction, on peut peut-être passer directement à l’étape final.

Merci à toutes et tous pour vos réponses variées !

Nous sommes ici face à des cas de fermetures définitives dans le but de redonner de l’espace à la biodiversité, il n’est pas question de rouvrir ces chemins d’ici quelques années.
Les obstacles (arbres au sol) sont tellement nombreux et denses qu’il est quasi-impossible d’avancer plus de 5m sans devoir passer au-dessus ou en-dessous d’un tronc. Si on ne sait pas que c’est voulu, on pourrait penser à une tempête qui a abattu une partie de la forêt.

Etant donné que cela fait déjà un à deux ans que ces chemins sont dans cet état, je vais ainsi les modifier en abandoned:highway + access=no, même si ce dernier tag n’est pas forcément obligatoire.

Il reste encore quelques highway qui ont été supprimées et remplacées par landuse=brownfield. Je vais les laisser comme ça, son auteur a sûrement pris pas mal de temps à mapper ça.

1 Like

Si les chemins sont visibles sur de l’imagerie aérienne, je suis pour les garder dans OSM mais en préfixant highway par was:. Ils disent : closed:highway=path or abandoned:highway=path depending on the situation.
Ça me va aussi : tu dis qu’il y a eu un sentier et qu’il n’existe plus, ça évite que quelqu’un ne l’ajoute depuis son fauteuil. Et les rendus l’ignorent superbement.
Si de plus tu mets un end_date, ça donne une idée quand il sera raisonnable de supprimer d’OSM. En france les images ortho peuvent avec plusieurs années d’âge.

2 Likes

Bonsoir,

C’est une question de logique, en principe la carte doit refléter la réalité, sinon ca deviendra une carte subjective et elle perdra son objectivité.

Donc il faut le tager « NO » (interdit) et s’il y a des barrières aux extrémités on les reporte aussi.

A partir du moment ou il passe en interdit ca se voit sur une carte et ces chemins seront ignorés pour le routage.

De même toute la zone doit passer en ZONE NATURELLE avec les restrictions d’accès ad 'hoc.

Donc ca sera conforme à la réalité du terrain et visible sur les cartes.

CDLT

D’accord pour ajouter des obstacles (FR:Key:barrier), par contre le but étant la renaturation maintenir le statut de sentier ne reflète plus la réalité de terrain.
De plus comme ce niveau est plus détaillé que juste le chemin, le chemin risque d’apparaître. Si le but est de frustrer les potentiels utilisateurs c’est par contre une bonne proposition :wink: .

Il doit apparaître en interdit, vu qu’il existe et est interdit. Quand ont cartographie on n’interprète pas on rend conforme au Terrain.

Rappel du contexte : (Chemin fermé dans réserve naturelle à Strasbourg - #11 par LucasFUB :
Nous sommes ici face à des cas de fermetures définitives dans le but de redonner de l’espace à la biodiversité, il n’est pas question de rouvrir ces chemins d’ici quelques années.
Les obstacles (arbres au sol) sont tellement nombreux et denses qu’il est quasi-impossible d’avancer plus de 5m sans devoir passer au-dessus ou en-dessous d’un tronc. Si on ne sait pas que c’est voulu, on pourrait penser à une tempête qui a abattu une partie de la forêt.

Il ne s’agit donc pas d’un chemin (acess=no signifie un chemin fermé au public. Tel n’est pas le cas).

Ce n’est en effet plus un chemin. Cela fait désormais partie intégrante de la foret.