Les ruptures de numérotation peuvent provenir d’autre chose que d’une limite entre deux forêts (par exemple, il arrive qu’on fusionne des forêts, auquel cas les numéros ne se suivent plus).
Trouvé, merci ! En cliquant sur le + en haut à droite de la carte obtenue à ONF - Office National des Forêts, et en lui donnant l’une des URL recueillies à ONF - Office National des Forêts, j’ai pu voir où se situe la frontière entre Fontainebleau et les Trois Pignons.
Je n’aime pas détruire de l’information valide, donc après avoir remis à zéro les contours de la forêt des Trois Pignons j’ai un peu creusé l’historique des contours qui découpaient les forêts du coin façon puzzle. Il semble que certains de ces contours ont perdu leurs tags au fil des années, et qu’il s’agissait d’une représentation des parties couvertes de feuillus et de résineux, issues de CLC puis corrigées à la marge.
Je viens donc de regarder si on peut utiliser la BD Forêt v2 pour rétablir ces zones à partir de données de meilleure qualité. Là je tombe sur deux questions :
comment gérer la structure de cette forêt, et y représnter les espèces sans perdre le fait qu’en premère approximation c’est une forêt et pas une collection de forêts ?
comme annoncé, il n’y a pas de liens clairs entre parcelles et espèces végétales. Est-ce que cela signifie qu’il faut renoncer à cartographier l’un des deux sujets ?
Le programme du Corine Land Cover était aussi imprécis sur les tracés de polygones que sur ce qu’ils représentaient ; j’ai moi-même supprimé pas mal des attributs leaf_type issus de ce programme, car ils ne correspondaient pas à la réalité, et entre un attribut erroné et pas d’attribut…
La BD Forêt, je ne m’en suis jamais servi. Si ça peut aider à remplir leaf_type, tant mieux, mais je n’espèrerais pas arriver à déterminer une espèce, tout simplement parce que les forêts monospécifiques, ce n’est pas le plus courant, et ça le sera de moins en moins avec le réchauffement climatique, car une forêt mélangée est bien plus résistante aux aléas climatiques. Vu de certaines régions, comme les Landes, ça peut sembler bizarre, mais normalement, il n’y a pas qu’une essence en forêt, mais un mélange.
D’ailleurs, en foresterie, on considère une parcelle monospécifique dès lors qu’une unique espèce occupe la grande majorité de la surface (pas de seuil fixe, mais au-delà de 75 à 90 %, personne ne t’en voudra de décrire la parcelle comme monospécifique) ; pour la gestion forestière courante, le reste compte relativement peu, mais aller dire dans OSM qu’une seule essence occupe la parcelle me semble exagéré.
Je ne pensais pas à aller au niveau des espèces, juste éventuellement à remettre des frontières entre leaf_type puisque les tracés que j’ai supprimés portaient sur ce sujet à l’origine.
J’en profite pour une nouvelle question : en forêt de Fontainebleau, on trouve des réserves biologiques dirigées et des réserves biologiques intégrales, une terminologie qui semble spécifique aux forêts. Je m’étonne de les trouver avec le tag protect_class=4 là où en lisant les descriptions correspondant aux différentes valeurs de ce tag j’aurais spontanément mis protect_class=1a et protect_class=1b. Bref, l’avis de pros du secteur sera là encore le bienvenu.
Les RBD et RBI n’existent effectivement qu’en forêt, et rarement hors des forêts domaniales — jamais, à ma connaissance, bien que ce soit théoriquement possible.
Dans une RBI, il n’y a d’opérations et travaux que ceux destinés à maintenir l’équilibre du milieu (par exemple, on peut y chasser en cas de déséquilibre sylvo-cynégétique avéré, c’est-à-dire trop de gibier, ou pour sécuriser les bords des itinéraires ouverts au public) ; sinon, on n’y fait rien, et l’accès est souvent restreint (par exemple, on ferme les chemins, certains sentiers, et on interdit de quitter les itinéraires existants pour traîner dans les parcelles).
Dans une RBD, en revanche, on peut faire des travaux, couper du bois… dès lors qu’on n’atteint pas l’équilibre écologique souhaité du milieu. Exemple : si la RBD est créée pour protéger une ripisylve (forêt de rive de cours d’eau), toute opération qui entraverait la conservation de la ripisylve serait annulée, là encore sous réserve de la sécurité du public.
Donc, les valeurs que tu donnes pour protect_class me semblent cohérentes ; d’ailleurs, la section française de l’UICN donne ces valeurs pour les RBD/RBI (voir page 30 de ce document de la section française).
Ca y est, je pense avoir l’ensemble des parcelles et le contour général de la forêt domaniale des Trois Pignons. J’ai dû découper la forêt domaniale en plusieurs polygones, pour tenir compte des parcelles qui n’appartiennent pas à l’ONF (routes, aqueducs). Si quelqu’un veut prolonger en faisant la forêt domaniale de Fontainebleau, j’ai créé une parcelle mais je ne pense pas créer les autres.
Il y a de fortes chances que ces objets sortent plusieurs fois des les résultats et comme la CSS les affiche avec transparence, lorsqu’ils y en a plusieurs ça donne cet effet de tons multiples.
Je pensais à un truc comme ça, mais là où ça n’est pas logique c’est que ce sont les derniers créés qui apparaissent en foncé et les anciens en clair, alors qu’en toute logique mon taux d’erreur devrait avoir baissé avec le temps.
Dans tous les cas, JOSM me signale 47 erreurs sur les 187 objets créés, donc je vais les régler avant de chercher plus loin…