amenity=car_pooling c’est une forme de co-voiturage (définition sur le wiki Station ou endroit de covoiturage, où vous pouvez monter ou descendre de la voiture de quelqu’un ou pour aller chercher ou déposer quelqu’un) mais 1 des 2 n’a pas de voiture ?
Je te rejoins sur le besoin de pouvoir traduire cette offre grandissante dans OpenStreetMap. Je pense qu’OSM est un très bon support pour ce genre de pratique. Pouvoir trouver sur une carte hors connexion type OsmAnd ou sur des apps dédiées qui se basent sur OSM un point d’autostop organisé, sur un territoire qu’on ne connaît pas forcément et/ou isolé des grands repères que l’on utilise pour le déplacement en stop (notamment sur loin des grands axes), serait très pertinent.
La Hague a développé un tel réseau et je me posais récemment la question de comment j’allais pouvoir le mapper quand je voudrais m‘y plonger. Comme toi je n’avais rien trouvé de très pertinent dans mes premières recherches et ça doit sans doute constituer une nouvelle proposition.
Pour reprendre les grands principes pour celles et ceux qui s’interrogeraient sur l’intérêt d’un tel réseau, les principaux arguments que j’ai entendu sont de sécuriser la pratique et de la faciliter autour de points visibles et « optimisés » pour réussir à trouver la personne qui voudra bien nous conduire. À La Hague, c’est particulièrement parlant. Une fréquentation touristique importante dans un « bout du monde », une visite de site en site où l’objectif est de réduire les déplacements en voiture entre les sites. Mais avec énormément de petites routes (question de sécurité : être visible pour ne pas se faire percuter, ne pas faire arrêter une voiture sur une portion dangereuse) et de routes peu circulantes (peu de chances de trouver une personne pour nous conduire). Pour mettre en avant son réseau, elle organise chaque année une sorte de rallye découverte en auto-stop par binôme et ça fonctionne plutôt bien pour couvrir le territoire.
Je ne connais pas encore assez les enjeux et le paradigme autour des choix de tag pour me prononcer de manière éclairée (pour l’instant je me contente de mapper ce qui est documenté). Cependant, je m’interroge sur le risque de dédoublement de POI. Tu l’as dit, c’est une forme de covoiturage. À La Hague, de nombreux points du réseau sont également positionnés au niveau d’arrêts de bus (qui ne sont pas forcément desservis par une ligne régulière) et de point d’arrêts à la demande du même réseau de transport. Dans d’autres cas, ce sont simplement des petites aires de stationnement, parfois déjà fléchées pour le covoiturage.
En ce sens, je me dis qu’une relation ne serait pas déconnante. Je sais les difficultés qu’OSM rencontre avec ce type d’objet et je laisse les personnes plus expérimentées juger de la qualité de ma proposition. Mais une relation type=hitchhiking avec l’operator (souvent la collectivité territoriale ou le groupement de mobilité associé) et un nom de réseau pourrait décrire le réseau. Chaque point du réseau (et donc élément de la relation) reprendrait l’objet qui le supporte (arrêt de bus, parking, …). Si des points du réseau ne sont supportés par aucun autre objet, il resterait la possibilité de créer un tag amenity=hitchhiking station/point/sign/… selon ce qui fera le plus de sens aux yeux de la sémantique OSM. Je ne vois pas pour le moment d’intérêt de distinguer des rôles au sein de la relation.
Pour ton dernier point, je crois que tu as confondu hitching (atteler) et hitchhiking, d’où ton étonnement sur la description du wiki.
Moi j’ai découvert le rezopouce dans mon coin et j’ai déjà ajouté des points d’arrêt vu à certains endroits en utilisant le seul tag dispo sur le wiki même s’il semble être utilisé pour indiquer des arrêts pour les chevaux.
comment les caractérises-tu au niveau des POI (si tu les caractérises …). La relation pourquoi pas oui, je viens de me poser la question pour le transport à la demande, qui par bien des cotés ressemble à cet autostop organisé (un ensemble de points souvent préexistants dans les réseaux de transports publics, scolaires, …) qui sont réutilisé dans un réseau plus « flexible ». Dans le cas des TAD, c’est plus simple car si il manque un arrêt il est « facile de le rajouter ».
Pour l’autostop si il manque un arrêt ben cela amène à cette discussion
Justement si vous faites parti d’une association sur la mobilité douce une association locale a fait un très bon film sur le sujet dans les départements ruraux