Actuellement en périple à vélo et n’ayant pas souvent d’accès internet, je crée/modifie des POI et des notes sur OsmAnd.
J’ajoute principalement des notes « banc en bois avec dossier », que mon clavier me conseille désormais directement, pour éviter de faire des grosses pauses pour créer le banc à chaque fois. Le soir, ou quand je me poserai à mon retour, je crée les POI puis supprime les notes, le tout hors-ligne.
Je cherche la manière la plus efficace pour faire ces modifs, depuis OsmAnd.
L’idéal aurait été de pouvoir copier-coller un POI mais pas possible à ma connaissance.
Je crois que je peux exporter la liste des modifs, est-ce que je pourrai alors l’importer dans jOSM pour être bien plus rapide dans la transformation des notes en POI ?
Est-ce que vous avez des techniques ou outils lors de vos sorties longues sans internet ?
je me suis parfois posé des questions comparables en rando à pied, mais sur des bases totalement différentes.
Est-ce parce que la batterie est trop précieuse ? est-ce parce ce qu’on veut saisir en rando est souvent plus complexe qu’un POI ? Toujours est-il que c’est plutôt autour de l’optimisation d’un processus à base de photos prises sur le terrain que je raisonne, et semble-t-il beaucoup de membres du groupe Plein Air avec moi. Tout en rêvant à des applis qui permettraient de proposer des missions de reconnaissance à des randonneurs qui partent sur le terrain…
Ensuite il n’y a plus qu’à cliquer sur le widget action rapide puis sur l’action souhaité et le POI configuré s’ajoute automatiquement. Ensuite soit tu configure le greffons Edition OSM pour envoyer les modifications automatiquement dans OSM soit à la demande.
En général je me sers de OSMand pour noter des POI / faire des photos/ prendre une note, puis je préfère contribuer depuis un PC. Mais tu peux envoyer directement les modifications depuis OSMand.
J’utilise la même astuce, j’ai configuré beaucoup d’actions rapides pour les stationnements vélos (avec des préréglages sur le nombre / le type) histoire de pouvoir les ajouter efficacement.
Génial c’est exactement ce que je cherchais, c’est parfait pour la suite de mon périple !
Pour les 150 notes déjà créées je vais essayer de passer sur jOSM pour pas perdre trop de temps
Pour l’instant mon téléphone est dans une sacoche sur le cadre, et constamment branché à ma dynamo (avec usb-werk) donc c’est hyper galère de le sortir et je fais très peu de photos pour contribuer.
En randonnée à vélo je ne me sers pas de mon téléphone autrement que pour faire une trace (avec OSM Tracker). En parallèle j’ai un petit APN au bout d’un tour de cou, et je le dégaine d’une main pour des photos le long du parcours, sans vraiment avoir besoin de ralentir. L’APN a des boutons physiques, ça le rend bien plus manipulable qu’un smartphone dans ce contexte, au toucher et sans besoin de le regarder.
De retour de rando je dépile photos et traces dans JOSM pour caler les photos, et la contribution ne se fait qu’ensuite. J’ai bien conscience que ça n’est qu’une manière parmi d’autres de contribuer en balade. Ce qui me convient ici c’est que je n’ai pas à interagir avec mon smartphone tout en roulant, ce que je trouve dangereux, pas pratique et chronophage.
Je ne suis pas pressé en balade au long cours, sauf en plein soleil, mais l’idée de l’appareil photo me parle bien.
Je voulais limiter le poids et les appareils sur batterie mais je constate que rapporter un peu plus de photos souvenir et contrib me ferait plaisir, je le prendrai la prochaine fois.
En combinaison avec les actions rapides je devrais bien gagner en efficacité !
Il faut veiller à ce que l’appareil photo et la trace GPS soient bien synchronisés sur l’heure parce que c’est ce qui va permettre de localiser la photo. Et si tu prends les photos sans t’arrêter, une minute de décalage peut représenter une certaine distance à vélo.
Oui quand je dis « caler les photos » c’est cette étape. Pas besoin d’un horodatage initial précis de l’APN, JOSM a justement toutes les fonctions qui vont bien pour synchroniser à la seconde, avec déplacement des photos le long de la trace en live. A vélo pas besoin d’un calage sous la seconde normalement, quand on parle de photos façon « prises de note » et non de photos à verser dans Panoramax ou Mapillary.
Pour faciliter le calage, je prends toujours une photo au départ de chez moi, en roulant, d’un endroit que je sais reconnaître sans ambiguïté ultérieurement. Ca permet de faire 90% du calage rien qu’avec 1 cliché, et on affine ensuite avec quelques autres pris au fil de la journée pour moyenner les erreurs