Le was: permet de produire de la donnée qui n’a jamais été collectée (c’est pourquoi l’historique du POI ne remonterait rien). Si un contributeur passe quelque part et découvre un point de restauration rapide de type pizza et pose la question sur ce qu’il y avait avant il peut rajouter
was:cuisine=kebab
Cette méthode d’historisation est riche et fort utile maintenant qu’il y a beaucoup de petites villes qui doivent produire des diagnostic sur leur économie de coeur de ville. Le programme s’appelle Petite Ville de Demain.
Avoir de la méthode est gage de crédibilité (pour mieux impliquer les CCI, agences d’urba). Il est toujours heureux de consentir à la progressivité et montée en qualité sans pour autant se sentir obligé.
Les outils intermédiaires d’édition ne s’occupent pas de l’historisation, donc cela ne doit pas poser de problème. Il y a juste un gros soucis : StreetComplete qui dégomme tout ce qui ne rentre pas dans son système ontologique.
Bravo !
Voici un exemple sur un changement de restauration qui permet de voir qu’on passe de la cuisine française à japonaise. Si tu veux partager un objet mieux vaut partager l’URL de l’objet lui-même car je n’ai pas su quoi regarder.
Je vous lis mais je reste dubitatif. Que se passe-t-il à la prochaine rotation de commerce en un point donné ? Est-ce qu’on supprime les valeurs de was:* au profit de nouvelles valeurs de was:* ? On instaure un was:was:* ? Un was_2:* ?
Ma question porte sur la v3 dans cet exemple :
v1 : une boulangerie toto
name=toto
shop=bakery
v2 : un magasin de vêtements tutu
name=tutu
shop=clothes
was:shop=bakery
was:name=toto
v3 : un magasin de chaussures pouet
name=pouet
shop=shoes
was:shop=clothes
was:name=tutu ?
ok, je n’avais pas compris cela, je pensais que c’était utilisé lors de la fermeture d’un commerce existant dans OSM. Dans ce cas je comprends mieux pourquoi nous ne sommes pas obligés de le faire. Je ne regardais pas par la même lunette.
L’historisation n’est pas exclusive : elle peut être de circonstance (lors d’un constat de vacance & fermeture), et de documentation (enquête via l’historique de vues immersives ou informations de connaissances locales).
