Dans le cadre d’un travail avec l’association Lo Congrès, nous souhaitons procéder à l’intégration de noms occitans sur les Pyrénées Béarnaises.
Pour cela, quelques éléments de la procédure (retours bienvenues !) :
les objets OSM sont récupérés
mis en tableau cette liste a été confiée à une traductrice / toponymiste qui a donc fait le travail de traduction, sachant l’usage qu’il en serait fait
quelques consignes d’attentions ont été données comme par exemple le fait d’éviter les noms descriptifs mais bien d’avoir des noms au sens OSM, de jeter un oeil aussi sur le name=*,
avec ce tableur traduit, le rapprochement est fait avec les données actualisées d’OpenStreetMap (je laisse le soin de détailler les vérifications même id, même nom, même coordonnées, pas d’écrasement dename:oc déja présent, …)
au format xml, en ajoutant également action=‹ modify ›
ouvert avec JOSM, les modifications seront envoyées avec un compte dédié à cela,
Pour le même ID dans OSM et le tableau, comme tu l’as dit on ne remplit le champ name:oc qui si la position est la même et le champ name:oc est vide. On génère des messages si les positions sont différentes, si les name:oc sont différents, si un ID du tableau n’existe pas dans OSM et inversement si un ID d’OSM n’existe pas dans le tableau.
L’usage du mot « traduction » m’inquiète un peu. S’agit-il de retrouver des noms traditionnels de sommets ou de chemins, auquel cas c’est plus de recherches qu’il s’agit ? Ou s’agit-il d’inventer des traductions, auquel cas cela serait un processus similaire à de la translittération en caractères chinois, arabes ou russes mais en plus artificiel car ne répondant pas à un strict besoin de lisibilité ?
Mon usage du mot « artificiel » peut choquer, aussi je précise que j’ai de la sympathie pour le projet. Mais, étant confronté régulièrement au besoin de ne pas faire œuvre de création mais seulement de reproduction de ce qui est observable, je perçois ici un risque de s’approcher de la limite.
Si cette limite devait être franchie (création plutôt que reproduction) est-ce que les traductions ne devraient pas se situer dans une autre base de données ?
J’insiste encore une fois sur la démarche non polémique de mes questions (en tout cas rien de volontaire). C’est juste une tentative pour détecter et traiter un potentiel problème pour l’avenir.
je partage tout à fait ton « inquiétude » et en fait je n’aurai pas du parler de traductrice car en fait la personne est toponymiste (@Alba_Clara tu confirmes bien ?) et donc l’objet ici du name:oc=* est bien de refléter une réalité, y compris effectivement en travaillant avec les locaux parlant occitan, car béarnais, médocain, auvergnat, toulousains … ne sont pas les mêmes.
pour ma part, je n’ai aucun doute sur cela de ta part
super, un problème absent est un problème qu’on n’a pas à traiter
Et ça m’aura permis de tracer un peu une conversation intéressante intervenue sur le canal Telegram/Matrix sur la distinction à opérer entre transcription/translittération (un artifice de rendu qu’on ne peut pas toujours laisser aux applications) et traduction (une création d’information non issue du terrain)
Bonjour,
Je ne suis pas toponymiste, seulement informaticienne mais les noms en occitans me sont fournis par ‹ Lo Congrès › (https://locongres.org/fr/), organisme chargé de la régulation de la langue, qui fait réaliser ce travail par une toponymiste.