depuis que nous avons des outils de surveillance des itinéraires pédestres, nous voyons régulièrement des transformations d’infrastructures qui viennent « casser » les itinéraires : création de ronds-points, nouvelles routes, réaménagement d’un quartier, etc.
Du coup, je m’interroge : qu’advient-il des anciennes infrastructures ? Vont-elles au cimetière des bits et des octets oubliés ? Ou à l’inverse, existe-t-il une procédure proposée pour les sauvegarder dans OHM ? Et si oui, que faut-il faire ?
Je partage le même espoir : que tout ce qui est « supprimé » de OSM soit proposé au transfert vers OHM… Ce serait incroyable de penser que OHM soit rempli automatiquement avec du contenu supprimé de OSM
On pourrait envisager le processus suivant :
Lors d’éléments supprimés bien spécifiques (genre uniquement building & routes dans un premier temps) dans OSM, proposition l’utilisateur de transférer cela dans OHM (genre : souhaitez-vous archiver dans OHM les données supprimées ?)
S’il répond oui, création d’un commit de données à ajouter dans OHM
Ajout automatique des dates (start-date= date de création OSM et end_date=date de suppression dans OSM)
Mise en file d’attente de traitement OHM pour revue manuellement dans un premier temps (filtre humain au début ?)
En rapport avec la différence de licence il faut que cela soit demandé à tous les contributeurs qui ont créé/modifié l’objet. Parfois cela risque de faire beaucoup !
Les start_date et end_date que l’on met dans OHM ne sont pas celles de création et de suppression dans OpenStreetMap mais bien celles d’existence de l’objet dans le monde physique.
J’ai cartographié en 2010 dans OSM un bâtiment construit en 1900, celui-ci est détruit en 2020, je m’en aperçois seulement en 2023. je supprime à cette date le bâtiment dans OSM.
Donc dans OHM je vais mettre start_date=1900 et end_date=2020 mais pas start_date=2010 et end_date=2023